Fiefs et Seigneurs du Retail
Le Retail faisait partie intégrante d'Allonne jusqu'au 3 juillet 1912, date à laquelle il devint commune à part entière.
Une église et une mairie y furent construites.
Les habitants du Retail étaient pour la plupart des bûcherons, des cercleurs, des fendeurs et des scieurs de long.
Le Logis
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Blason de la famille du Retail : " d'azur à la fasce d'argent ".
Les propriétaires du Logis étaient Aimery du Retail en 1194 ; Béraud du Retail en 1243; Hugues du Retailen 1325 ; Guillaume du Retail en 1351 fait chevalier en 1347 décédé en 1356.
Puis vint la famille de Parthenay avec Pierre de Parthenay en 1442 ; Jean en 1470 ; Thibaud en 1467 ; Guillaume en 1483 : Thibaud en 1491 et Jacques de Parthenay en 1533.
Bonaventure Phelippes en devint propriétaire en 1576. La fille de celui-ci en hérite et épouse Pierre de Hannes en 1629. Le Logis passe dans les mains de leur fils Louis.
En 1698 on y voit Pierre Pelisson qui avec son épouse Marie Phillippe eurent deux filles dont l'une, Françoise épousera Louis Landerneau en 1734.
En 1753, Jacques Guillon de la Palinière devint seigneur du Retail. Sa nièce Marie-Anne en héritera ; elle épouse Gabriel-Benoît-Marie Bonneau de Beauregard. Ils auront quatre enfants dont Pierre qui épousera le 27 nivôse an 7, Louise-Luce Mallet de Foix ; ils eurent deux enfants dont Modeste-Florent qui épousera Jenny Guenyveau de la Raye en 1829.
En 1900 le logis vint aux mains de Mlle de la Pomeraye épouse de Mr de Seraincourt. Celle-ci était l'héritière de la famille de Beauregard.
En arrivant au Logis un porche massif voûté donne accès à une grande cour. A l'intérieur de celle-ci un pavillon carré avec une porte à linteau sculpté et d'étroites fenêtres.
On peut y voir dans l'une des deux granges son dallage d'origine.
La maison noble dont les murs ont une épaisseur de deux mètres possède deux cheminées en granit.
Un escalier en colimaçon daterait de la Renaissance et dessert entre autres un boudoir Louis XV avec boiseries et cheminée.
Le logis du Retail sera exploité par la famille Russeil à partir de 1882 et depuis 2001 il appartient à la commune du Retail.
La
Frémaudière-Ecureuil
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Blason des Boynet : "d'argent au lion de gueules et au chef d'azur".
Jean du Retail fut seigneur de la Frémaudière en 1433 puis vint Yolande du Retail veuve de Jean Odard en 1443
La famille Boynet fut propriétaire de la Frémaudière-Ecureuil en 1469.
Etienne de la Marche chevalier, baron des Fins en 1662.
Philippe de Montaigu chevalier seigneur de Bois-David fils de Françoise Soriau veuve d'Etienne de la Marche en 1713.
Silvie de Saint-Mathieu veuve de Charles de Montaigu en 1727.
Jean-Charles de la Roche marquis de la Groie époux de Geneviève de Montaigu en 1742.
Jean-Baptiste Bouchet inspecteur des Haras du Poitou mari de Françoise Allard en 1744.
Baptiste Bouchet du Fief-Briand, écuyer, mousquetaire du roi en 1763 et Jacques-Armand Bouchet de l'Ingremière, écuyer, ancien mousquetaire noir en 1777.
En 1806 on peut voir à la Frémaudière-Ecureuil, Marguerite Brémaud, 60 ans, propriétaire, veuve, vivant avec ses filles et également la famille Guignard.
Le logis transformé au 20° siècle ne possède plus aucun signe du passé.
De nos jours ce sont les familles Dutremez et Pigeau qui sont propriétaires de la Frémaudière-Ecureuil.
La Choisière
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Blason : "d'argent à un pin tigé et feuillé de sinople, chargé de 7 pommes d'or, 4 et 3, surmonté d'un croissant d'azur et de 2 étoiles de même".
Blason des Tallensac : " de sable à trois fusées d'argent surmontée de trois étoiles d'or".
On y voit Jean de la Vergne en 1447 : Louise de Tallensac, dame de Pamplie et Boissoudan, veuve de René de Machecoul, chevalier de l'Ordre du Roi en 1605 ; Balthazar de Manceau, écuyer en 1763 ; Jacques, son fils en 1705 et Jacques-Elie Manceau en 1729.
Il y avait une famille Vinatier en 1806, fermiers à la Choisière.
Ici ni tours, ni linteaux sculptés, ni cheminées monumentales ; ce sont les terres qui donnaient et donnent toujours de la valeur à ce domaine.
De nos jours la Choisière appelée la Chauvière appartient à Mr et Mme de Chabrol et c'est la famille Mousset qui l'exploite.