Les Fiefs et Seigneurs d'Allonne

 

Le logis du Plessis  

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Blason : " écartelé d'or et de sinople à 4 étoiles de l'un en l'autre"

Blason des Chabriel : " d'azur à trois pommes de pin d'or, la queue tournée vers la pointe de l'écu".

Le Plessis est situé sur la route menant à Secondigny. Ses différents propriétaires furent Poinsonnet de Borne Ecuyer en 1388 puis Pierre de Verruyes Chevalier en 1439.

Vinrent ensuite Martin de Rezay Chevalier époux de Jeanne de Verruyes de 1444 à 1454 puis Georges Guyteau Ecuyer époux de Louise de Rezay de 1475 à 1483.

 Bertrande Leginteau dame de Faye en 1598.

 Claude Garnier chantre de Saint-Hilaire de Poitiers en 1655.

 Le comte d'Auzance en fut propriétaire en 1728 et le vendit à François Chauvin en 1783.

Celui-ci construisit le logis que l'on peut voir actuellement.

Peu avant la révolution, le Plessis se transmit à la famille Chabriel de Morière puis au comte de Vaucelle et fut racheté à la révolution par Louis Guichet.

En 1806 on peut y voir la famille Guilbot.

Le logis possède de belles fenêtres à meneaux et des cheminées en granit.

De nos jours il est la propriété de la famille Regelsperger et est exploitée depuis 150 ans par la famille Fichet.

 

 La Grand-Maison   

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Blason : " d'azur à une aiguière d'or contournée"

La Grand-Maison est située sur la route menant à Secondigny. Ses différents propriétaires furent Charles Nouzille 1402 puis Eustache Nouzille de 1456 à 1496.

Jean de la Cour qui habita la Grand-Maison, fut emprisonné à La Citadelle de Parthenay pour avoir violé Jeanne Gérard. Il demanda rémission de sa faute en 1474.

Vint ensuite Charles de Tusseau Ecuyer Seigneur de la Garde.

 Jacques, le fils de Jacques Claveurier, Ecuyer Seigneur de la Rousselière et de feue Jacquette de Tusseau en hérita de 1699 à 1716.

 Puis vinrent Marie-Radegonde et Catherine Claveurier demeurant à la Garde d'Allonne de 1725 à 1730.

 Pierre des Roches Ecuyer Seigneur de Chassai et de la Garde acquéreur de la Garde et de la Grande Dîme d'Allonne en 1767.

 Paul-Jules de la Porte-Vezins Chevalier Seigneur de la Garde Capitaine de vaisseau à Brest possesseur de la Grande Dîme en 1771.

Le logis possède de belles fenêtres à meneaux et des linteaux sculptés. A l'intérieur on peut y voir de belles cheminées en granit et.... des oubliettes.

Située sur la route menant à Secondigny, la Grand-Maison appartient, de nos jours, conjointement à Mrs. Cantet et Guilbot.

 

 

 

La logis de la Garde     

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Blason des Claveurier : " d'azur au clavier d'or de quatre clefs posées en croix réunis par un anneau".

La Garde est située à la sortie d'Allonne, dominant le bourg, sur la route menant à Niort.

Ses  propriétaires successifs furent Simon de la Garde Chevalier en 1216 puis Simon de la Garde Chevalier en 1286 et Olivier de la Garde en 1467.

Vinrent ensuite Jacques de Tusseau Ecuyer Seigneur de la Tour Savarit époux de Catherine Chappron de 1654 à 1656; Charles de Tusseau Chevalier en 1662.

 Jacques Claveurier Ecuyer Seigneur de la Rousselière époux de Jacquette de Tusseau fille de Charles de Tusseau. Jacques Claveurier fils de Jacques de 1699 à 1716.

 Radegonde Claveurier fille de Jacques en 1730.

Pierre des Roches Ecuyer Seigneur de Chassai acquéreur de la Garde 1767 ; Paul-Jules de la Porte-Vezin Chevalier Seigneur de Lhoumois Capitaine de vaisseau à Brest 1776.

L'on retrouve les mêmes propriétaires pour la Garde et la Grand-Maison.

La Garde était un lieu de haute justice et de grande dîme de la paroisse.(voir P.V de Tutelle)

Il ne reste plus rien de ce qui fut autrefois le logis du seigneur de la paroisse. Des douves ceinturaient les bâtiments. Sa construction date d'avant la Renaissance d'où l'explication des contreforts.

Il y avait une magnifique cheminée en granit et des linteaux sculptés et blasonnés.

En 1806 on pouvait y voir la famille Boutin.

 De nos jours la Garde appartient à la famille Migeon.

 

Le Logis de Grand-Ry

Blason des Chasteignier : " d'or à un lion passant de sinople, armé et lampassé de gueules".

Sur la route menant à Parthenay il fut tout d'abord la propriété de la famille Grellier puis passe aux mains des Chasteignier par le mariage de Guillaume Grellier avec Barthomée Chasteigner ; veuve, celle-ci se remariera à Louis Bouchereau.

 Les Bruneau en deviendront propriétaires avec le mariage de Jacquette Chasteignier et Bonaventure Bruneau.

Suit Jacques Bruneau, leur fils, qui épouse Isabeau du Teil en 1480.

Le fils de ceux-ci, Jacques, épouse Souveraine du Riveau.

Leur fils René et le fils de celui-ci, Louis aura une fille Jacquette qui s'unira en 1640 avec François de Chièvres dont un fils Louis.

En 1716 les familles Claveurier et Lafitte prennent possession de Grand-Ry avec le mariage de Catherine Claveurier et Joseph Lafitte.

Catherine devenue veuve décéda en 1766.

 Le domaine passa aux mains de la famille Bouchet avec Bonaventure-Robert Bouchet époux de Françoise Conneau dont deux fils : Jean-Pierre, notaire à Allonne et Jean-Laurent, médecin époux de Julie Thibaut dont un fils : Adolphe-Sincère né en 1803.

 Celui-ci eut deux fils dont Charles-Théodore Bouchet qui eut lui-même deux filles Louise et Marie ; cette dernière épousa Amédée Texier.

Leur fille Jeannine Texier, habitant actuellement Poitiers, fut la propriétaire de Grand-Ry.

Il ne reste qu'une tour, des deux existantes autrefois, percée de meurtrières.

A l'intérieur du logis un magnifique escalier en pierre avec balustrade datant du 17° siècle et des cheminées en granit.

En 1806 on pouvait y voir la famille Laurent.

En 1820, le métayer Payrault, habitant Grand-Ry possédait huit boeufs, deux charrettes et un cheval, ce qui faisait de lui un personnage important à Allonne.

Mr et Mme Gatard en sont les propriétaires actuels.

 

Le Logis de la Roussière    

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Blason des Chaubier : " d'argent à l'aubier de sinople mouvant d'un feu de trois flammes de gueules ".

Sur la route menant à la Boissière, la Roussière fut tout d'abord la propriété de Charles Chaubier dont le fils Charles-Antoine, époux de Marie-Marguerite Poussineau en 1706 nomme le notaire Chaigneau comme fermier général vers 1738 pour administrer son domaine.

C'est le fils de celui-ci, René, qui reprend la charge après le décès de son père.

Ce logis possède possède outre une tour et des fenêtres à meneaux, un linteau sculpté avec une date : 1584 et l'on peut voir, gravé au-dessous d'un écusson, deux petits coeurs.

En 1806 on peut y voir la famille Jarry.

Mr Huon de Kermadec est de nos jours propriétaire de la Roussière qui est exploitée par les familles Poirault et Chaigne.

 

Le Logis du Genêt  

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Blason des Allard : "de sable ondé d'argent en pointe, surmonté d'un lion d'or armé et lampassé de gueules ".

Sur la route menant à Niort, il ne reste rien du logis du Genêt qui fut la propriété de la famille Allard.

Tout d'abord Hiérosme Allard et son épouse Anne Bourdet qui eurent François marié à Louise Tarit.

François Allard,Conseiller du roi et Lieutenant de la Maréchaussée à Niort, meurt à l'age de 76 ans et sera inhumé dans la chapelle du Genêt le 8 septembre 1744.

 Il n'aura eu qu'une fille, Marie-Françoise, mariée le 29 mai 1724 à Moïse-Jean-Baptiste Bouchet et qui donne le Genêt à son époux.

Le logis, aujourd'hui disparu, possédait une tour arasée et une belle cheminée en granit.

Mr Huon de Kermadec en devint propriétaire au 19° siècle et c'est la famille Fazilleau qui l'exploitait en 1806.

Mr et Mme Souchard en sont les propriétaires actuels.

 

Le Logis de l'Ingremière   

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Blason des Le Riche : " de gueule au coq d'argent posé sur chaîne d'or posée en fasce, ayant la patte dextre levée et  regardant une étoile d'or posée à l'angle dextre du chef ".

Sur la route menant à la Boissière, l'Ingremière fut la propriété, en 1579, de Charles Le Riche qui épousa Isabeau Brunet.

Leur fils, Paul, conseiller du roi, avait épousé en 1602 Jeanne Courtinier.

 En 1626 Michel Le Riche  épousa Louise Fradin dont il eut 14 enfants.

 En 1636, Charles Le Riche s'unira à Marie Miget.

Jehan Le Riche, lui, épousera Anne Mercier en 1654. Puis, leur fille, Louise Le Riche devint l'épouse de Léon Bigot en 1678.

 Jean Le Riche se mariera en 1700 à Louise Moreau.

L'Ingremière passe aux mains de la famille Bouchet au début du 18° siècle.

Tout d'abord Moïse-Jean-Baptiste Bouchet qui épouse Marie-Françoise Allard ; ils auront 14 enfants dont Jacques-Armand Bouchet né en 1744.

En 1813 Jeanne Bouchet se marie avec Pierre-Frédéric de Boynet ; leur fille Gabrielle apporte l'Ingremière à son époux, le comte de la Chevasnerie, en 1851.

Ce logis possède une tour arasée et une cheminée blasonnée avec une date gravée : 1751.

 C'est encore par mariage qu'elle arrive à la famille Huon de Kermadec qui en est encore de nos jours propriétaire.

L'Ingremière est exploitée actuellement, et depuis le 17° siècle, par la famille Pineau.

 

Le Logis de la Frémaudière-Robert  

Fenêtre à meneaux du logis

Blason des Mallemouche : " d'argent à trois fasces de sable ".

Sur la route menant à Pamplie, il fut la propriété des Mallemouche vers 1430.

Successivement, Guillaume en 1479 puis Bonaventure époux de Catherine Prévost avec qui il eut trois filles dont Charlotte qui épousera Louis Guinebauld et lui donnera la Frémaudière en dot le 5 février 1556.

 Les familles Mallemouche et Guinebauld étaient protestantes.

 Il y eut Gédéon de Mallemouche qui émigra ne voulant abjurer sa foi.

 Ses biens furent saisis.

Pierre-Honoré Gourjault épousa Anne de Mallemouche. Leur fils Claude-Charles-Honoré épousa Nicole Nivault dont il eut quatre enfants dont Charles-François né le 2 janvier 1737 qui s'unit le 24 août 1778 à Perside Pioger de Marolles ; ils eurent deux filles.

En consultant le recensement de 1806, on peut voir à la Frémaudière, Claude-Joseph Gourjault 63 ans célibataire, propriétaire. Il vit entouré d'une gouvernante, de deux servantes et de deux domestiques.

Ce logis possède encore une belle fenêtre à meneaux, un linteau sculpté avec une date : 4 août 1710 et de belles cheminées en granit.


De nos jours, la Frémaudière-Robert appartient à Mr et Mme Labenda-Arvis.

 

 

 

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