L'Auberge du Cheval Blanc

Cour d'auberge

 

Un procès-verbal de réquisition de la visite de l'auberge du Cheval Blanc des jeudi 19 et vendredi 20 octobre 1758 en vue de faire constater les réparations à y effectuer, fut demandé par Pierre Day, gérant de la dite auberge accompagné par Bonaventure Bouchet son procureur et les propriétaires du lieu, Maître René-Emery Lionnet, chirurgien et sa soeur Jeanne-Radegonde Lionnet.

Pierre Andrieux, notaire de Parthenay se rendit donc à la réquisition des parties et se transporta au bourg Allonne, distant de deux lieux de son domicile, accompagné de son greffier.

Les travaux à faire étaient fort nombreux et les personnes en présence ont pu remarquer que la porte d'entrée de l'auberge, la croisée d'une fenêtre et son volet ainsi que le crépissage de la dite chambre avaient besoins d'être refaits. Que le mur et le four du fournil menaçaient ruine et qu'il fallait raccommoder la serrure de la porte. Il manquait également, dans une des chambres de l'auberge, 12 carreaux au sol.

Il fallait aussi refaire le mur qui était au-dessous de la margelle du puits et rénover la porte du toit à cochons qui se trouvait sous le ballet d'entrée qui avait besoin lui, de son côté, d'une nouvelle charpente.

Le montant des travaux s'élevait au total à 430 livres et 3 sols.

Il est difficile de situer très exactement l'emplacement de cette auberge qui a disparu de nos jours.

 

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